Les commerçants réagissent face à l’insécurité

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En France, le port d’arme est interdit aux particuliers afin de préserver l’ordre et d’éviter de faire naître en chacun un sentiment de droit de vie ou de mort sur autrui. Pourtant, des événements récents, de plus en plus fréquents et violents, démontrent chaque fois plus qu’il est très facile de se procurer illégalement des armes à feu. Heureusement, face à cette insécurité ambiante, il existe des moyens de se défendre sans pour autant violer la loi, tels que de se procurer des armes de défense du type : défense électrique taser, matraque téléscopique, bombe lacrymogène gaz, gel ou poivre, ou encore d’adopter de nouvelles tenues comme des vêtements d’agent de sécurité par exemple.

 

Ces dernières années, les premières victimes d’agressions à main armée sont les petits commerçants qui, doublement touchés par la crise, n’ont eu de cesse de se faire braquer. Impuissants face aux armes de leurs agresseurs, ils n’avaient qu’à collaborer et voir s’envoler en quelques secondes leurs recettes de toute une journée de travail. Face à cette menace omniprésente et à l’incapacité des services de l’ordre d’agir efficacement contre le phénomène, de nombreux commerçants ont commencé à s’équiper d’armes de défense : bombes lacrymogènes, tasers électriques, matraques télescopiques.

 

En toute légalité, ces travailleurs honnêtes peuvent désormais se sentir moins démunis et plus préparés à une éventuelle agression.

 

Cependant, s’équiper d’armes de défense telles que des tasers électriques n’empêche pas l’agression mais permet seulement aux victimes de se défendre si agression il y a. En effet, à moins d’exposer à tous les regards ses bombes lacrymogènes, les articles de défense n’ont aucun pouvoir de dissuasion. La dissuasion s’opère le plus souvent grâce à une présence intimidante, et cela, les petits commerçants l’ont bien compris : beaucoup d’entre eux n’hésite plus à troquer leurs vêtements de travail contre des vêtements d’agent de sécurité et parfois même contre des vêtements de la police municipale ou de la gendarmerie. Ces subterfuges pacifiques ont fait leurs preuves et ont clairement fait reculer les agressions.

 

Face à l’insécurité ambiante, de nombreux français ont donc su rebondir en s’armant de stratégies de dissuasion et de moyens de défense. Il est cependant important de rappeler que les armes de défense ne peuvent en aucun cas être utilisées dans une démarche d’attaque ou d’intimidation gratuite, mais, comme leur nom l’indique, qu’en situation de défense.

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